Le bureau de l’ASMC
à Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du CA de la FFAM Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Notre Association de propriétaires de moulins de Creuse a été créée au début de l’année 2013 pour faire face aux initiatives autoritaires de la DDT et de l’ONEMA de la Creuse visant à modifier ou effacer dans un premier temps nos seuils de la Petite Creuse et du Verraux au nom de « la continuité écologique ». Deux des trois membres cofondateurs de l’Association étant membres à titre individuel de la FFAM, c’est tout naturellement que notre jeune Association s’est affiliée à votre Fédération. Depuis, nous avons obtenu de participer aux diverses réunions de concertation organisées par l’Administration mais sans les résultats escomptés : la démarche entreprise par la DDT se poursuit avec des moyens détournés, insidieux et opaques, avec un Bureau des Milieux Aquatiques passé de 1 à 3 fonctionnaires, résultat des doublons créés par la fusion de la DDA et de la DDE : - Enquête publique en vue d’une déclaration d’intérêt Général pour des travaux sur la Petite Creuse - Visite sur place de chacun des seuils du département pour connaître notamment leur état - Attitude ambiguë quant à l’interprétation de la DCE auprès de leur propriétaire. Nous nous sommes interrogés sur les actions à entreprendre pour nous opposer à la destruction ou l’amputation du seuil des 300 moulins que la DDT a répertoriés en Creuse. Dans un premier temps, nous avons mis en ligne sur change.org une pétition intitulée « Sauvons nos moulins séculaires » La FFAM a bien fait passer l’information sur son flash du moment mais le lien vers notre pétition ne fonctionnait pas. Nous avons recueilli plus de 800 signatures, essentiellement locales, avec à chaque signature l’envoi automatique d’un mail à la DDT, l’ONEMA, l’APPMA et le Ministère. Mais ce n’est rien compte tenu du nombre d’adhérents de notre Fédération, et nous espérons vivement que ce lien sera réactivé dans le prochain flash ! Nous avons envisagé d’ouvrir nos vannes à un moment déterminé, selon un ordre bien établi, pour vider nos retenues en période d’étiage. Ce sera peut-être pour l’été prochain. Et enfin nous venons de mettre en ligne notre « Lettre des Propriétaires Indignés » que nous avons communiquée à tous par messagerie électronique. Mais que faire si nous sommes seuls, petits moulins creusois, contre des bureaucrates en surnombre qui interprètent à leur façon la DCE sans engager leur responsabilité personnelle ? Je citerai notamment l’ONEMA qui lors d’une réunion du Comité de Pilotage, en présence du Préfet, a écrit en préambule dans son document projeté devant les participants « Pour rétablir durablement la continuité écologique, la seule solution technique est l’effacement de l’ouvrage (dérasement, arasement ) » Qu’attendons-nous de la FFAM ? En de nombreux points, nous approuvons les idées lancées par la présidente des Moulins des Landes dans sa lettre ouverte du 24 juillet 2014, ainsi que les réactions nombreuses qui circulent actuellement sur la messagerie électronique. Le bureau, réuni le 25 janvier, a décidé d’attirer votre attention sur la situation difficile des Moulins de Creuse et donc aussi de France et de vous faire part de suggestions qui pourraient, si vous le décidez, faire l’objet d’un débat, notamment lors de la prochaine Assemblée Générale de la FFAM. 1/ Notre fédération doit être l’amplificateur des appels au secours de chacun de ses membres auprès de tous ses adhérents pour soutenir au mieux les initiatives locales (pétitions notamment) 2/ Les moyens importants de la FFAM (300.000 euros dans vos réserves) connus de tous et notamment de l’Administration et de tout citoyen donnent une image trompeuse des propriétaires de Moulins, que l’on jalouse volontiers en les prenant pour des riches ! Une petite partie de ces moyens pourrait être utilisée pour associer le plus grand nombre à votre congrès (nous n’y participerons pas car le coût est trop élevé pour nous) et à l’Assemblée Générale (45 euros, c’est bien cher pour un repas). Il me semble que la FFAM pourrait prendre à sa charge certains frais d’organisation pour attirer le plus grand nombre. Une position centrale serait plus mobilisatrice, et l’organisation de réunions entre les Associations locales, au niveau de chaque « ancienne région », permettrait d’établir des liens plus forts entre vous et nous et de mieux communiquer. Ces moyens devraient permettre enfin d’orchestrer une Action Nationale que beaucoup d’entre nous réclament, en s’appuyant sur les médias, et en ciblant d’abord la Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, les Parlementaires et la Commission Européenne… 3/ Notre Fédération doit éviter de montrer tout signe qui pourrait être interprété comme de la faiblesse : contre les dictats et la doctrine de ceux qui estiment que « Pour rétablir durablement la continuité écologique, la seule solution technique est l’effacement de l’ouvrage », il n’y a que la manière forte. Discuter avec ces fonctionnaires ne peut rien apporter sinon pour eux le moyens d’embobiner un peu plus ceux qui parmi nous sont les plus impressionnables ! Vous aviez programmé des réunions avec l’ONEMA dans chaque Délégation Régionale. Elles n’ont pas eu lieu pour notre secteur, et qu’en est-il de cette initiative ? La participation à l’élaboration de « la charte des moulins » sans poids règlementaire ou juridique, est plus un cadeau au Ministère qu’un pas vers la sauvegarde de nos moulins. La preuve : le décret du 1er juillet 2014 prise sans concertation dans notre dos et contre nos droits de « fondé en titre ». 4/ Ne nous trompons pas d’adversaires : S’il est dans votre rôle de défendre au coup par coup des seuils de moulins menacés de destruction, les actions en justice devraient se faire d’une seule et même voix pour tous les Moulins de France et de Navarre. Nous prendrons pour exemple le recours devant le Conseil d’Etat concernant le décret du 1er juillet 2014. Pourquoi ne pas avoir fait un recours commun avec la FDMF qui pourtant vous avait sollicités ? Cette division, sur laquelle nous ne porterons pas de jugement quant à ses origines, les ignorant en grande partie, est un signe de faiblesse donné à l‘Etat et ne peut que nous desservir. 5/ Nous comptons parmi nous des membres de la FDMF et nous avons des relations très cordiales avec l’Association voisine qui adhère à cette autre Fédération. Le temps est venu, sinon de rapprocher les deux Fédérations et de faire table rase du passé, de mener des actions concrètes et conjointes compte tenu de la gravité de la situation. Une consultation en vue d’une Action Nationale d’envergure pourrait être lancée sans délais. La consultation de chacun de vos membres légitimerait cette action. Un simple questionnaire relayé par toutes les Associations locales permettrait à chacun de donner son avis et de suggérer des pistes d’actions. Après son dépouillement au plan local, les idées émises pourraient être validées par un comité de pilotage puis soumises à l’accord du Conseil d’Administration pour mise en œuvre - auprès des membres de la FFAM - auprès des médias nationaux et locaux - auprès des Députés, des Sénateurs et des Députés Européens - auprès de la Commission Européenne - auprès de la Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable - auprès des Acteurs de l’Eau. Les Journées des Moulins pourraient être un temps fort de l’information précédant une Journée Nationale d’Action orchestrée par les deux Fédérations Nationales. Evidemment, il appartiendrait à la FFAM de prendre contact officiellement avec la FDMF, chacune des Associations locales, notamment celles qui adhèrent aux 2 Fédérations, de sensibiliser la direction de la FDMF. Nous faisons confiance à la FFAM, à son conseil d’Administration, pour accorder à cette lettre, que nous avons décidé de communiquer à l’ensemble des Moulins de France et de leurs Amis, toute l’attention qu’elle mérite. Nous ne nions pas le désintéressement et le travail passé de toute la direction de la FFAM mais le temps est arrivé où beaucoup d’entre nous, propriétaires de moulins menacés, réclament des actions concrètes et significatives qui mettront en avant, non pas la disparition criminelle de nos moulins séculaires à coup de dizaines de milliards d’euros, mais prioritairement : - la lutte contre les pollutions et ses effets néfastes sur la santé, - la régulation des crues et la préservation des réserves d’eau en période de sècheresse (réchauffement climatique oblige), - la promotion des énergies renouvelables dont l’hydroélectricité, - la conservation du 3ème patrimoine de France, - tout un pan de notre Histoire depuis les temps les plus anciens. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, l’expression de toute notre considération. Le 2 février 2015 Pour le bureau de l’ASMC, le président, Georges Durand CR de la réunion de bureau de l'ASMC au Moulin de Lavaud, La Celle Dunoise, dimanche 25 janvier 20157/2/2015 Le bureau de l’ASMC s’est réuni au moulin de Lavaud le dimanche matin 25 janvier. Après le café de bienvenue offert par Jean-Paul Fluteau, le bureau a fait le point sur les sujets suivants :
Georges Durand, président, était invité à l'Assemblée Générale de l'ASMCEL (Association de Sauvegarde des Moulins et Cours d'Eau du Limousin affiliée à la FDMF) par sa présidente Marie-Claire Rivet.
Il a pu intervenir lors de cette réunion pour préciser la situation des moulins de Creuse et la pression de la DDT quant à la continuité écologique. Lors du repas qui a suivi, il s'est longuement entretenu avec Alain EYQUEM, président de la FDMF, et son épouse Chantal. Il est apparu qu'un rapprochement entre la FFAM et la FDMF irait dans le sens d'une meilleure défense de nos moulins. ASMCEL date à retenir pour 2015 - Réunion de Bureau: 26 janvier 2015 - Conseil d’administration : 19 mars 2015 - Sortie de Printemps : 18 avril 2015 lieu à définir toutes propositions sont les bienvenues n’hésitez pas à nous le faire savoir. - Pique-nique : 19 juin 2015 proposition chez Bernard Delauneux ou autre. - Conseil d’administration : 17 septembre 2015. - Assemblée Générale 2015 : 17 octobre 2015 proposition à Bourganeuf ou à Ségur le Château ou autre. FDMF : Fédération des Moulins de France Alain Eyquem, président de la FDMF (Fédération des Moulins de France) remercie Franck Bernard pour son diaporama sur les moulins et du rapprochement du patrimoine avec l’industrie. On est dans la défense pour conseiller chaque individu. La FDMF propose son aide juridique en cas de litige. Maître Le Briéro avocat pour la FDMF est spécialisé en droit de l’environnement. En cas de litige il faut construire un dossier, le transmettre à l’ASMCEL qui le transmet au service juridique de la FDMF. - Si vous recevez un courrier de la DTT, surtout répondre que votre moulin est en bon état, que le vannage fonctionne. - Constituer un dossier complet de l’historique de votre moulin, (l’auto-diagnostique du moulin, l’ASMCEL peut vous fournir un exemplaire). - Le préfet peut enlever les droits d’eau. - Faire contrôler par huissier, le cas échéant l’état de votre moulin. - Lors des visites des différents organismes, toujours prendre des notes. - La FDMF propose une plaquette avec le logo de la FDMF, que l’on met à l’entrée du moulin, pour informer à effet dissuasif vis-à-vis des personnes et des services. - Le ministère vient de publier un décret, voir l’article N° 512 du 3 juillet 2014. Il y a un recours en conseil d’état. - Il faut réfléchir aux futures journées du patrimoine. Georges Durand Président de l’ASMC (l’Association de Sauvegarde des Moulins de Creuse), prend la parole. Son association est affiliée à la FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins) il nous remercie de l’avoir invité et pense qu’un rapprochement entre les deux fédérations serait le bienvenu. Alain Eyquem a précisé qu’un courrier avait été fait en juillet 2014 dans ce sens, et à ce jour aucune réponse de la FFAM. Bernard Delauneux, vice-président de l’ASMCEL, s’occupe de la commission de l’eau et précise qu’il faut éviter de se mettre en porte à faux avec l’administration, il confirme les dires d’Alain Eyquem, sur la cellule juridique, le bon fonctionnement des vannes, et de bien préciser ; réparations du seuil et pas travaux sur le barrage. Certains sites sur internet peuvent vous apportez des renseignements : www.fdmf.fr, l’ONEMA, eaufrance, ministère de l’écologie. L’Assemblée Générale de l’ASMC s’est déroulée à la salle des fêtes de Glénic, le samedi 26 juillet 2014. Le quorum étant atteint la séance est déclarée ouverte à 18 heures.
Invitée par l’Office de Tourisme d’Ahun, l’ASMC a tenu un stand d’information lors de la « Journée de l’eau » qui s’est tenue au Lycée Agricole. Nous y avions convié la société ALLYTECH spécialisée dans l’hydroélectricité qui avait son stand à côté du notre.
Plusieurs membres de l’ASMC ont renseigné les nombreux visiteurs sur la sauvegarde de nos moulins et seuils et les difficultés liées au concept de « la continuité écologique ». Le président n’a pas pu intervenir après la conférence de l’ONEMA sur l’hydroélectricité, non suivie d’un débat. Par contre, il a pu défendre le point de vue des Moulins de Creuse après la conférence sur la continuité écologique. Monsieur le Préfet de la Creuse nous a rendu visite en fin de journée et a pu prendre connaissance de documents provenant de la FFAM mis à la disposition des visiteurs. Les échanges ont été très cordiaux. Une manifestation intéressante à laquelle l’ASMC participera en 2015. Après les mots d’accueil de Monsieur Lucien CHAVENAIS, maire de LAFAT, qui avait mis gracieusement sa salle des fêtes à la disposition de l’Association des Moulins de Creuse, et un tour de table de la nombreuse assistance, Georges Durand, président de l’ASMC et propriétaire du moulin de Chambon Ste Croix, présentait l’Association, son origine après les difficultés ressenties par les moulins de la Petite Creuse et du Verraux relatives à la démarche entreprise par l’administration dans le cadre de la continuité écologique, les réunions en cours dont la dernière pour le bassin versant de la Sédelle du 4 février à laquelle assistaient Denis Jamot et Pierre Pinot, propriétaires de moulins à Lafat.
Moulin de Lavaud, 23800 La Celle-Dunoise
La majorité des 41 membres adhérents étaient présents. Nous avons également eu le plaisir d’accueillir Madame Françoise Bouillon et Monsieur Alain Espinasse, respectivement secrétaire et président de l’Association des Moulins de Touraine affiliée à la FFAM. La séance débute à 18h30. 1. Ouverture Jean-Paul Fluteau ouvre la séance avec un mot de bienvenue, la présentation rapide de son Moulin et un punch de sa fabrication dont chacun se souviendra. 2. Présentation du bureau aux adhérents, des invités et des membres : Un rapide tour de table est effectué et chaque membre du bureau se présente auprès de l’assemblée. Nos invités, Mme Bouillon et M. Espinasse se présentent également et expliquent la raison de leur présence à la réunion. Finalement, chaque adhérent se présente à son tour. Le président Georges Durand clôt le tour de table et rappelle la genèse de l’Association. 3. Ordre du jour 3.1. Rapport Moral et excuse des absents L’association compte aujourd’hui 41 membres et le président souligne que « l’Union fait la Force ». Il estime que l’administration ne semble pas nous prendre au sérieux. Il salue la réalisation du site internet de l’ASMC par Frédéric Sanspoux mais déplore également le manque d’informations fournies par les adhérents de l’association. Trop peu de photos ou de documents ont été envoyés à ce jour pour alimenter le site. L’assemblée constate également que les résultats des contacts avec la presse ne sont pas toujours ceux attendus et regrette l’article paru le 15 juin dans La Montagne qui titre « les meuniers font barrage à la loi », ce qui n’est pas l’objectif de l’ASMC. Alain Espinasse ouvre une parenthèse en soulignant qu’il serait bon de créer un collectif par cours d’eau pour avoir plus de poids au niveau de l’administration. Françoise Bouillon ajoute que l’administration essaie de diviser les individus afin de mieux nous manipuler. Le président conclut cette parenthèse en demandant à chacun de prospecter sur sa rivière pour essayer de réunir le plus de propriétaires possible. 3.2. Rapport financier présenté par HVD Le rapport financier présenté par Henk Van Dieten et Philippe Faure, trésoriers, est accepté à l’unanimité. 3.3. Analyse de la réponse du SERRE et suites à donner Un résumé des différents échanges entre l’ASMC et l’administration est exposé par le président. L’assemblée constate que cette dernière a répondu à une lettre collective par un courrier destiné en grande partie à un seul seuil et ne répond qu’en partie aux questions posées. L’assemblée s’interroge ensuite à la réponse à donner au SERRE et valide les propositions du trésorier. Réactions à cette proposition L’assemblée souligne les erreurs de l’administration qui donne une réponse individuelle à une question collective. Alain Debonnaire met en garde en rappelant que seul le propriétaire d’un ouvrage est responsable juridiquement mais que l’ASMC peut assister le propriétaire dans ses démarches et participer à sa défense. Pour Alain Espinasse, l’administration tente un coup de bluff destiné à nous diviser. Bertrand Dussaussoy rappelle que les moulins sont plusieurs fois centenaires et que les sédiments ou les poissons ont toujours surmonté les seuils. Ce ne sont pas ces barrages centenaires qui empêchent leur libre circulation. Le président conclut en disant qu’il fera une réponse directe à Madame la Préfète et que ce courrier sera accompagné d’une demande d’audience. Sa rédaction sera finalisée lors de la prochaine réunion de bureau qui est programmée au moulin de Bâtisse le 1er août à 18h30. Commentaires de Bernard Georges Marais : Les bonnes lois sont fondées sur des principes moraux et philosophiques philanthropiques. Or pour trouver toute leur véracité et leur légitimité dans le domaine qui nous intéresse, elles devraient être confortées par des recherches scientifiques authentiques et avérées, c’est à dire subir l’épreuve d’un débat contradictoire d’experts scientifiques chevronnés et indépendants. Le fait que nos petits seuils soient devenus la cible de choix de ce véritable arsenal juridique nous amène à douter de son réel fondement scientifique, ou alors à penser que son utilisation n’est pas adaptée à nos petits barrages, (par erreur ou le fait de ne pas avoir fait de distinction entre petits et grands barrages). Alors aurons-nous la chance, un jour prochain, de dénicher dans une université un expert de la continuité écologique qui, sans remettre en cause le fond du problème, en énoncera les véritables causes? De même, quand nous examinons les arrêtés de classement, il est surprenant et même stupéfiant de voir que la continuité écologique s’arrête aux grands barrages de l’Etat. En clair ce que l'état impose aux particuliers, il ne se l'impose pas pour lui-même. Cette absence de logique qui ne met pas sur le même pied d’égalité l’Etat et les citoyens, n’est-elle pas contraire à l’esprit de notre constitution ? Conclusion du président L’avocat nous a écrit « l’administration souffle le chaud et le froid afin nous diviser ». Cependant il constate un changement de ton suite à la réponse de Delphine BATHO, Ministre de l’environnement, à une députée de la Sarthe. Il propose donc de continuer à montrer notre détermination, de s’appuyer sur les élus et de demander une audience auprès de Madame la Préfète de la Creuse. 4. Travaux d’intérêt général Frédéric Sanspoux expose son idée de projet collectif pour fin 2013 ou 2014. Concept Trouver deux un ou deux jours chaque année pour réaliser des travaux de préservation, de nettoyage ou de réparation de Moulins ou de Seuils en danger imminent. Les travaux seraient réalisés par des membres bénévoles de l’association à la demande des propriétaires. Le mouvement de bénévolat ne pourra être organisé que sous certaines conditions : - Etre membre de l’association et à jour de sa cotisation, - Présenter un projet de travaux (élagage, évacuation d’arbres ou de branches, restauration d’un seuil, d’une vanne, d’un mur, nettoyage et déblaiement d’un Moulin en vue de sa restauration, entretien ou réparation de roue, de turbine ou de mécanismes divers, curage de fossé, …). Le projet sera retenu par le bureau de l’ASMC après concertation et évaluation de la priorité de réalisation, - Obtenir les autorisations préalables pour les travaux auprès de l’administration si nécessaire, - Les bénéficiaires des travaux s’engagent dans une démarche d’entraide et se mettent à la disposition de l’association pour des travaux ultérieurs sur d’autres sites, - Etablir un plan de travaux précis pour la journée été être capable de les diriger, - Définir précisément les besoins humains, - Fournir les matériaux et éventuellement les engins lourds nécessaires à la réalisation de l’ouvrage, Le meilleur moyen de définir une date rassemblant le plus de monde possible semble être l’agenda électronique. Les dates seront transmises par courrier aux personnes ne possédant pas d’accès internet afin qu’elles puissent également répondre. Aspect convivial Afin de resserrer les liens entre propriétaires de Seuils et de Moulins, la journée de travail se termine par un repas convivial autour d’une grande tablée. Charge au propriétaire des lieux de fournir les tables, chaises, ustensiles de cuisine et de cuisson (barbecue, éventuellement plaques de cuisson ou four). Chaque participant emmène son panier avec boisson et pique-nique. Promotion et découverte Il serait certainement intéressant de valoriser le patrimoine des Moulins et Seuils de la Creuse par la mise en place de chemins touristiques, avec éventuellement découverte des ouvrages des propriétaires qui souhaitent ouvrir leurs portes. Communication Il est important de médiatiser ces journées afin de sensibiliser le public à la cause de l’association et à l’importance de préserver le petit patrimoine. La presse écrite, les télévisions et les radios locales seront contactées afin de mettre en avant notre action. 5. Discussion sur les propositions de logo Trois propositions ont été faites : un blason, un logo créé à partir d’un site internet et un logo créé sur Photoshop. Aucune n’a été adoptée ce jour. Après avoir remercié une nouvelle fois Jean-Paul Fluteau de l’excellent accueil en son superbe moulin de Lavaud, Georges Durand lève la séance vers 21h00, suivie comme à l’habitude par un repas convivial qui a permis de goûter aux spécialités apportées par les divers participants... Mairie de Saint-Dizier les Domaines, 18h00
1) Recueil des cotisations, point sur les adhésions, mise à jour du listing des adhérents, ouverture du compte bancaire Le compte en banque de l’ASMC étant opérationnel depuis le 10 avril, le président demande qu’un appel à cotisations soit effectué afin de régulariser la situation des 45 membres que compte aujourd’hui l’ASMC. Les trésoriers sont chargés de l’appel à cotisation par tout moyen approprié à chaque cas (mail, téléphone courrier). Afin d’avoir une visibilité rapide sur les membres à jour, le chargé de communication propose de cocher les Adhérents à jour de leur cotisation dans le listing des contacts sur le compte Google de l’Association. Ce dernier signale qu’il est difficile de tenir à jour le listing des propriétaires de moulins et de seuils par manque d’information. C’est la raison pour laquelle il a envoyé une lettre à la DDT en demandant de lui fournir la liste des 330 propriétaires recensés en Creuse. Le président a souhaité clarifier la question de l’adhésion des communes ou syndicats, qui n’ont pas répondu au questionnaire transmis en janvier. Il a été voté à l’unanimité sauf une abstention que l’ASMC devait rester une association réservée uniquement aux propriétaires privés. La cotisation à la FFAM a été payée par le trésorier et nous sommes maintenant à jour et disposons d’une extension de la RCP de la Fédération. 2) Définition des relations de l’ASMC avec l’administration: réponse commune à la dernière lettre de la DDT aux propriétaires de seuils et de moulins Devant l’incohérence des études réalisées pour plusieurs seuils et moulins, l’Association a décidé d’adopter une position très prudente et interrogative. L’ayant obtenu pour son moulin, le président propose aux membres de l’ASMC de demander la fiche récapitulative de leur moulin suite à l’inventaire réalisé pour la DDAF en 2006. En réponse à la lettre du 27 mars 2013 provenant de la Préfecture de la Creuse, il a été admis à l’unanimité qu’une réponse commune devait être élaborée. Il est proposé une trame qui sera envoyée à la DDT par tous les propriétaires de la Petite Creuse et du Verraux. Il est décidé qu’à chaque fois qu’une information ou une injonction collective aura lieu, une réunion du bureau élaborera une réponse adéquate. Celle-ci sera d’abord soumise aux adhérents lors d’une réunion d’information avant toute réponse. 3) Bilan de la rencontre avec les propriétaires de moulins de la Voueize Le président fait un rapide résumé de la réunion avec les propriétaires des moulins de la Voueize qui a eu lieu à Chambon sur Voueize le 10 avril en présence du trésorier. Ils sont dans la même problématique que sur la Petite Creuse et le Verraux mais leur cas est traité différemment. L’étude hydrologique est réalisée par un syndicat intercommunal. 4) Questions diverses Lorsque le forum de l’ASMC sera créé, il ne sera réservé et accessible qu’aux membres à jour de leur cotisation. Le chargé de communication ne disposant que de peu de temps libre précise qu’il ne peut pas actuellement donner de délai pour sa conception. Cependant, il va se renseigner auprès d’instances professionnelles qui travaillent déjà avec cet outil de communication afin de le mettre en place dans les meilleures délais et conditions possibles. L’organisation de la journée des Moulins (15-16 juin 2013) a été abordée. Plusieurs membres se portent volontaires pour ouvrir leur moulin aux visiteurs (moulin de Chambon Ste Croix, moulin des Boissières…). Nous devons impérativement profiter de cette opportunité pour faire connaître notre association et faire découvrir notre patrimoine en danger. La télévision locale (France 3 Limousin) nous a déjà contactés pour un reportage. Nous débattrons de l’organisation de ces journées lors de la prochaine réunion du bureau, le samedi 01 juin 2013 à 18h00 au Moulin de Chambon Sainte Croix. La réunion est levée à 20h00 et se termine par un repas convivial chez le premier vice-président au Moulin des Boissières, siège de l’Association. |